Comment entourer un proche malade ?

Publié le par seperwoman



Prendre les devants ou attendre d'être sollicité ? Lorsque l'un de nos proches est touché, on se pose des questions. Voici quelques réponses...

Face à la maladie d'un proche, on se sent souvent démuni ou impuissant. La culpabilité peut nous envahir de ne pas en faire assez ou d'être maladroit. Pas simple de savoir quelle attitude adopter ! Le rôle de l'entourage est pourtant essentiel mais ne va pas de soi. Il faut du temps pour trouver sa place auprès du malade, d'autant que ses besoins sont changeants et qu'il ne les exprime pas toujours. Chaque manifestation d'affection est importante. L'idéal, c'est de rester spontané et de s'adapter aux désirs du malade, car chacun tente de surmonter cette épreuve à sa manière.

J'ai appris qu'elle était malade, je l'appelle ou pas ?

L'annonce devrait être faite par la personne malade elle-même. Si, malgré tout, on l'apprend par « la bande », il faut attendre qu'elle décide d'en parler. Si elle ne le fait pas, c'est qu'elle est encore sous le coup de la nouvelle ou qu'elle a ses raisons : il faut respecter cela.

A éviter :

L'appeler et lui dire « j'ai appris que tu avais un cancer ». Cela peut être violent et intrusif si elle n'est pas encore prête à en parler. A éviter aussi, le trop classique « tu dois être forte » (ou « tu dois lutter »). C'est une injonction culpabilisante, vécue comme une interdiction de ne pas avoir le moral, ce qui est pourtant bien compréhensible.

J'évoque sa maladie ou j'attends qu'elle aborde le sujet ?

Il est important de s'ajuster à ce que l'on perçoit de ses attentes et de faire preuve d'empathie. A certains moments, elle peut avoir envie de bavarder, à d'autres, d'aborder des sujets plus graves. Il faut être attentif pour entendre les perches qu'elle tend ou en tendre soi-même. Certaines personnes trouvent un apaisement à parler de leur maladie, pour d'autres, c'est tout le contraire. Il n'y a pas de règle, à vous de vous adapter.

A éviter :

« Comment ça va ? », trop stéréotypé et un peu absurde. Préférez « Qu'est-ce qui est le plus difficile pour toi ? », qui permet au malade de parler véritablement de lui et d'engager un dialogue. Evitez de le harceler pour qu'il se soigne avec telle médecine complémentaire ! C'est lui qui doit le décider. Dans un premier temps, il doit pouvoir placer toute sa confiance dans son équipe soignante.


Dois-je lui proposer mon aide ?

Il est préférable de faire le premier pas et de se mettre, dans la mesure du possible, à sa disposition. Lui proposer, par exemple « Veux-tu que je t'accompagne à l'hôpital ? », « Souhaites-tu que je sois là lorsque tu recevras les résultats de tes examens ? » Quelle que soit sa réponse, on doit toujours la respecter. On peut aussi lui demander ce qui rendrait service : qu'on lui fasse ses courses ? Qu'on prenne les rendez-vous d'examens à sa place ?

A éviter :

Se formaliser si la personne malade refuse une de vos propositions d'aide. Il ne faut pas partir du principe que l'on a un rôle précis à jouer et vouloir le lui imposer. C'est elle qui sait à quelle place et à quelle distance elle a besoin que vous vous teniez.


Quelle est la bonne fréquence pour se manifester ?

Là encore, tout dépend de la personne, de sa situation et du lien qui vous unit : parent, ami, collègue... Certains malades ont besoin d'animation autour d'eux, d'autres ont tendance à se replier sur eux-mêmes, en formant un cocon avec leur conjoint, par exemple. Dans ce cas, il faut rester présent mais plus discrètement. Trouver la bonne distance demande une grande qualité d'écoute et d'attention. Si la personne vit seule, il faut faire très attention de ne pas la laisser s'isoler et sombrer dans la dépression. La maladie fragilise et rend essentiel le lien à l'autre.

A éviter :

L'appeler chaque matin comme si on suivait minute par minute l'évolution de sa maladie ou la harceler au téléphone pour savoir si elle a reçu les résultats de ses examens. Votre angoisse ne fait que renforcer la sienne. Ne cherchez pas à vous rassurer auprès d'elle !


Comment lui remonter le moral ?

Ce qui compte le plus pour la personne malade, c'est que vous répondiez présent et que vous soyez à l'écoute. Parfois, elle a juste besoin de se plaindre, de dire sa souffrance, pas qu'on l'interrompe pour positiver à tout prix, ce qui revient à nier sa souffrance.

A éviter :

Chercher à la rassurer avec des formules toutes faites, par exemple « Comme tu as bonne mine ! ». Si votre ami(e) a perdu 10 kilo... il/elle n'y croira pas. Parler vrai, c'est cela qui fait la qualité de votre lien.

Publié dans Août 2009

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
P
While you're travelling just for business you should have somewhere to. For a large number of business jaunts, hotels really are ideal. They're fairly cheaper numerous experts access any room conveniently every so often that a large number of suit you will. However, lodgings have most of the limitations. For a start, even using the equal hotel again, you're unlikely to acquire the same room or space. Plus fat loss leave things on the hotel approximately visits.
Répondre
D
It will be highly extremely important to have ones own premises great cleaned once in a while, whether it’s your private home or job. Moving proper new house hold or apartment is in addition the reasons to achieve place great cleaned prior to beginning settling on. Bacteria and even germs enter spot with ticket and stay in, causing well-being effects. Our competent deep vapor cleaning is over with allow of vapor cleaners, assisting to eliminate harmful bacteria, germs, stains including odor as a result of surfaces it is way stronger that the standard cleaning.
Répondre